Voyage dans le temps : les métiers anciens

Plongez dans le Québec d’autrefois et découvrez les métiers qui ont façonné notre société!
Au début du XXe siècle, le Québec fourmillait d’artisans, de travailleurs et de petits commerçants dont les savoir-faire ont construit notre héritage. Du forgeron au cordonnier, de l’institutrice d’école au bûcheron, ces femmes et ces hommes ont contribué à bâtir nos communautés avec leurs mains et leur expertise.
Testez vos connaissances à travers ce voyage dans le temps! Saurez-vous reconnaître les outils qu’ils utilisaient? Deviner leurs conditions de travail? Comprendre leur rôle essentiel dans la société d’antan?
À travers 10 questions captivantes, explorez ces métiers d’autrefois, certains disparus, d’autres transformés par le temps. Prêt à découvrir ces artisans qui ont façonné le Québec d’hier?
Cliquez ci-dessous pour commencer l’aventure!
Vrai ou faux?
Le draveur était un métier lié à l’industrie forestière.

Vrai
Faux
Quel métier était souvent exercé par les femmes dans les usines textiles?

Charpentière
Mécanicienne
Tisserande
Vrai ou faux?
Les cultivateurs représentaient une grande partie de la population active au Québec au début du XXe siècle.

Vrai
Faux
Quel métier s'occupait de fabriquer les chaussures?

Le tailleur
Le cordonnier
Le chapelier
Vrai ou faux?
Les personnes chargées d’enseigner dans les écoles de rang étaient généralement des hommes.

Vrai
Faux
Quel métier s'occupait de la fabrication du pain?

Le boulanger
Le pâtissier
Le cuisinier
Vrai ou faux?
Le métier de bûcheron était saisonnier et était principalement exercé en hiver.

Vrai
Faux
Quel métier était chargé d'annoncer les nouvelles importantes dans les rues des villes et villages?

Le bourreau
Le crieur public
Le maire
Vrai ou faux?
Le métier de journalier désignait un travailleur non qualifié effectuant divers travaux manuels.

Vrai
Faux
Dans quel métier utilisait-on le plus la meule à aiguiser?

Le rémouleur
L'institutrice
L'apothicaire
Vrai ou faux?
Les coureurs des bois transportaient principalement des fourrures de castor qu’ils échangeaient avec les Amérindiens contre des produits européens comme des couvertures, des marmites en cuivre et des perles de verre.

Vrai
Faux
Le draveur était un travailleur forestier chargé de conduire les billes de bois (ou pitounes) le long des rivières jusqu’aux scieries ou aux ports. Armé d’une longue perche appelée « gaffe », il guidait les troncs d’arbres flottants, dégageait les embâcles et risquait sa vie en marchant sur les billes en mouvement, jouant un rôle crucial dans l’industrie forestière avant l’avènement du transport routier.
La tisserande était une artisane spécialisée dans la création de tissus en entrelaçant des fils de chaîne et de trame sur un métier à tisser. Elle maîtrisait différentes techniques pour produire une variété de textiles, allant des étoffes simples aux motifs complexes, jouant ainsi un rôle essentiel dans la production de vêtements, de linge de maison et d’autres articles textiles avant l’industrialisation massive de ce secteur.
Au début du XXe siècle, le cultivateur menait une vie rythmée par les saisons et le travail manuel intensif. Il cultivait sa terre avec des chevaux de trait, semait et récoltait à la main. Son quotidien était marqué par les soins au bétail, l’entretien des champs et la production vivrière pour sa famille. Il devait être polyvalent : charpentier, mécanicien, et vétérinaire amateur pour maintenir sa ferme en activité.
Le cordonnier était un artisan essentiel dans chaque village. Il fabriquait et réparait les chaussures à la main, utilisant cuir, clous et fils cirés. Équipé d’outils spécialisés comme l’alène, le tranchet et la forme à chaussure, il travaillait sur commande pour sa clientèle locale, adaptant chaque paire aux pieds du client.
En milieu rural, l’enseignement était généralement prodigué par une institutrice, souvent une jeune femme célibataire, qui dirigeait une classe unique regroupant plusieurs niveaux. Elle enseignait la lecture, l’écriture, le calcul et le catéchisme dans les conditions modestes offertes par une école de rang.
Le boulanger commençait sa journée très tôt pour préparer le pain quotidien. Il pétrissait la pâte à la main, chauffait son four à bois à la bonne température, et façonnait divers types de pains. Son travail était physique et exigeant, nécessitant une expertise dans la fermentation et la cuisson.
L’exploitation forestière était un travail saisonnier. En hiver, les arbres étaient plus facilement abattus et transportés sur la neige jusqu’aux rivières gelées. Armé d’une hache et d’un godendart (scie passe-partout), il abattait les arbres manuellement dans des conditions rigoureuses.
Le reste de l’année, les bûcherons travaillaient dans l’agriculture ou la chasse, avant de revenir à l’automne préparer les camps pour l’hiver.
Le crieur public était le porte-voix officiel de sa communauté. Parfois équipé d’une cloche ou d’un tambour pour attirer l’attention, ses annonces étaient généralement faites le dimanche devant l’église où se rassemblaient les gens. Il jouait un rôle crucial dans la diffusion de l’information à une époque où les médias modernes n’existaient pas encore : décrets municipaux, ventes publiques, événements locaux ou nouvelles urgentes.
Le journalier était un ouvrier non spécialisé qui travaillait à la journée selon les opportunités disponibles. Il acceptait tous types de travaux manuels : construction, agriculture, chargement de marchandises, entretien de routes ou travaux d’usine. Sans emploi fixe, il vivait dans une précarité constante, dépendant de la demande locale en main-d’œuvre pour nourrir sa famille.
Le rémouleur, aussi appelé aiguiseur de couteaux, parcourait les rues avec sa meule. Il affûtait couteaux, ciseaux, outils et autres lames pour les particuliers et commerçants. Artisan ambulant, il apportait un service essentiel à une époque où la coutellerie était précieuse et durable. Le rémouleur exerçait le plus souvent son travail en ville, car la plupart des habitants des zones rurales possédaient leurs propres meules et pierres à aiguiser et savaient aiguiser leurs couteaux et leurs ciseaux.
Le coureur des bois était un commerçant de fourrures qui parcourait les territoires sauvages de la Nouvelle-France aux 18e et 19e siècles. Vivant de chasse et de traite, il servait d’intermédiaire entre les Autochtones et les marchands européens. Ces aventuriers adoptaient souvent le mode de vie amérindien et maîtrisaient leurs langues, contribuant ainsi aux échanges culturels entre les deux peuples.
Félicitations! Tu viens de terminer ton voyage dans le temps à travers quelques-uns des métiers du Québec d’autrefois.
Ce quiz vous a permis d’explorer la richesse et la diversité des professions qui façonnaient la société québécoise il y a plus d’un siècle. Du draveur au boulanger, en passant par la tisserande et le bûcheron, chacun de ces métiers jouait un rôle crucial dans la vie quotidienne et l’économie de l’époque.
Certains de ces métiers ont disparu ou se sont transformés avec le temps, tandis que d’autres perdurent encore aujourd’hui, témoignant de la résilience et de l’adaptation de la société québécoise.
En explorant ces professions d’antan, nous avons pu entrevoir les défis, les compétences et le savoir-faire de nos ancêtres. Leur héritage continue d’influencer notre culture et notre identité.
Nous espérons que ce quiz t’aura permis d’apprécier la richesse de l’histoire professionnelle du Québec et de mieux comprendre les fondements de notre société actuelle.